Chouettes filles vs connasses

Hello,

Aujourd'hui pas de shopping, deco ou voyage mais plutôt une réflexion très crue sur les rapports entre les femmes et l'amitié, que je vous livre telle que je l'ai écrite d'une traite, un soir.

J'ai choisi d'illustrer cet article avec une photo du film "Thelma et Louise", l'un de mes films préférés qui image bien la vraie amitié.


Thelma et Louise


Depuis l'école maternelle jusqu'à la vie personnelle et professionnelle j'ai côtoyé de près ou de loin comme tout le monde, énormément de gens, énormément de femmes. Si je fais un sondage auprès de vous mes chères lectrices :

  • Laquelle n'a jamais été victime d'une "méchante" ? 
  • Laquelle n'a jamais été déçue d'une amie ? 
  • Laquelle n'a jamais déçue son amie ? 
  • Laquelle n'a jamais été méchante ?
Toujours une histoire, un potin, un fait divers, une histoire ahurissante qui se raconte dans les parages.
La rumeur, sans cesse.
la rumeur sans paillette.
la rumeur, quelle tristesse...
Que de piapiapia.

A croire que, nous, les filles, rien ne nous anime à part le malheur des unes et des autres.
C'est vrai, jamais on ne va entendre dans un groupe de fille, un truc du style " oh t'as vu sa robe à elle elle est trop belle ". A la place on dira " elle ne se prend pas pour de la merde celle-là avec sa robe de Beyonce". Je caricature mais franchement ... Que de rivalité mal placée.

Parfois je me dis que j'aurais préféré être un mec. Se claquer dans la main, regarder des matchs, aller boire des verres et draguer des nanas ensemble ! Une compétition, certes, mais saine.

Chez nous les filles c'est Koh Lanta + The Island, tout est question de survie dans un panier de crabes. 
Tout est sinueux, indirect, calculé, sans foi, ni loi. Tous les coups sont permis. Et quand des alliances se créent, là, c'est fini pour la victime, "la pauv' fille" dira-t-on...

Toutes ces discussions à huis clos, petits comités et conciliabules, où l'objet principal n'est autre qu'une personne qu'on a décidé de rhabiller pour la soirée. Cette personne est donc mal menée mal considérée ou tout simplement jalousée ?
Parfois à juste titre. On est d'accord, ça fait du bien de dire du mal.
Mais...
Toutes ces heures perdues, ces salives épuisées, ces énergies dépensées pour cracher sa méchanceté, sa perfidie ou bien encore une fois soulager sa jalousie ?

Oui. La jalousie.
La maladie des femmes. Ou plutôt la maladie de "la petite connasse".
Qui pourrait être aussi nommée "la petite frustrée". Car souvent jalousie rime avec frustration.
Exemple futile : 
Claire est jalouse de Magalie parce qu'elle a un sac de grande marque et qu'elle, en revanche, aimerait l'avoir mais ne peut pas se le payer = jalousie = frustration = médisance => résultat, Claire, au lieu de complimenter son amie, elle ne dit rien et pense ou même dit à d'autres "un sac aussi laid à ce prix je préfère mon sac Pimkie !".
Et en plus la jalouse est de mauvaise foi !
Çà en fait un paquet de vilains défauts pour finalement quoi au juste ? de l'orgueil ? de l'envie ?

Et pourtant force est de constater que nous sommes toutes par moment un peu des petites connasses :) 
Oooh ne levez pas les sourcils ! 
Nous le sommes toutes, un point c'est tout ! 
Je crois que c'est le genre féminin qui veut ça.

Après il y a des degrés dans la "connassitude" et il faut dire que chez certaines il est vraiment minime et n'arrive que de manière salutaire pour évacuer un énervement. On appellera ça une fille normale. Une fille quoi.
Alors que chez d'autres le degré est sévère ... limite maladif ... et là faut s'éloigner de ces filles, elles ne sont que nuisibles et vous polluent l'esprit constamment.

Ce qui importe, c'est de s'en rendre compte, et déjà à partir de là, on est naturellement moins une petite connasse. 
Enfin... normalement. 
J'avoue que je n'ai pas encore tout analysé sur la connassitude tellement le sujet est vaste.

Après tout c'est un sentiment humain la jalousie. Je pense que lorsqu'on s'épanouit dans sa vie, ce genre de jalousie disparaît. Car on est bien dans sa tête, dans son corps et donc dans son rapport aux autres. En trois mots : on est mature. ON S'EN FICHE de l'autre.
Finalement, être une connasse ne serait-il pas les conséquences post traumatiques d'un manque d'accomplissement personnel ?

Mais la question résulte sur : "Où place-t-on le curseur de son accomplissement personnel ?". Il y a toujours des éternels insatisfaits...  

Il y a des gens qui n'ont trois fois rien et incarnent la gentillesse, le courage et la bienveillance. Ils savent se satisfaire et s'épanouir avec ce qu'ils ont, ce qu'ils sont. 
J'ai beaucoup d'admiration pour ces gens et j'ai d'ailleurs quelques amies qui sont comme cela et qui m'ont ouverte les yeux et prouvée que finalement le bonheur il est là où on veut bien le voir et il n'est pas chez les autres et ce qu'ils ont. Ainsi, plus de jalousie ni de frustration possible. 
Que de la joie de vivre. C'est un peu utopique mais j'ai envie de croire à cette théorie.

Alors depuis quelques temps, j'adopte la positive attitude un peu comme Cendrillon, en essayant d'être au maximum courageuse et bienveillante (cf le film Cendrillon). J'essaie de voir dans ce qui peut être le plus sombre le coté le plus lumineux. Ce qui va me tirer vers le haut. J'essaie de donner sans compter, et surtout je fais du ménage dans mes relations. 
Car de la petite connasse il y en avait un paquet en fait. Et c'est bête à dire mais à leur contact moi aussi j'étais une petite connasse. 

J'ai décidé de passer du côté des Cendrillons depuis 2 ans. Et ça me réussit plutôt pas mal. Je me sens mieux entourée avec de vraies amies qui ont le cœur sur la main. Et d'ailleurs ouvrir ce blog à fait partie de mes résolutions positives, pour partager sans rien attendre en retour. 
Bon du coup avec ce ménage j'ai franchement beaucoup moins d'amis et quand on dit qu'on les compte sur la main c'est pas une blague. Mais au moins avec eux/elles je me sens bien. Et quand ça ne va pas ils sont là et ne font pas semblant. Et c'est pas forcément ceux ou celles que je vois tous les jours.

Quand Facebook se prend pour ton catalogue de potes, et te fait croire que tu as 500 amis alors qu'en vérité 450 t'ont demandé juste pour épier ta vie et faire leur rôle de commérage ou tenter une drague lamentable. De l'autre côté tu peux rencontrer quelqu'un comme ça en vrai ou sur d'autres réseaux moins vicieux et lier un début de copinage naturel.
Je me suis même faite des copines Instagram ! Bon des copines hein ! pas des amies, notons la différence quand même. Mais c'est un truc improbable qui prouve que soit on est une chouette fille soit on est une connasse.

J'ai été choquée la première fois qu'une Instagrameuse m'a proposée qu'on se rencontre (je me suis dit soit elle est gay, soit elle n'a vraiment pas d'amie). Cela faisait un moment qu'on se suivait qu'on commentait nos photos et qu'on avait sensiblement les mêmes goûts et centres d'intérêts. Et c'est là que j'ai compris.

Chez les filles deux mondes s'opposent : celui des connasses, jalouses, nuisibles, avec toutes les histoires et potins mesquins qui vont bien, et celui des chouettes filles, celles qui se contrefichent de tout car elles sont bien dans leurs baskets et prennent tout le reste comme du plus.
Des filles bienveillantes et tout simplement heureuses et donc ouvertes aux autres. Dans une démarche de partage et de gaieté. Parce qu'une nana qui dit à une autre qu'elle ne connaît pas, en commentant sa photo Instagram : ça te va trop bien ta nouvelle coiffure. Elle a quoi à gagner ?
Rien.
Elle est juste sympa. C'est une chouette fille.
Quant-à ton amie proche qui like tes photos mais jamais te lâche un vrai compliment celle-là tu peux la dégager ! 
Quand on aime vraiment on donne un point c'est tout. 

Je dédicace (par chronologie de rencontre) cet article d'humeur, ou plutôt cette réflexion inachevée sur l'amitié à des chouettes filles devenues des amies qui se reconnaîtront :  Laurie, Bérengère, Julie, Léa, Juliette, Valérie, Sandra, Hélene et Lison. 
Je vous aime fort.






4 commentaires

  1. J'ai versé ma petite larmichette. Bel article, pleins de vérité. Le ménage fait du bien moi aussi j'ai été une petite connasse par moment et ça m'a bien appris.
    Les vraies amies t'en fait partie aussi. Mouaaaaack

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  2. être une petite connasse c'est normal de temps en temps... L'être tout le temps c'est ça qui est anormal. Ces gens-là faut les fuir. Tu as fait ton ménage, moi aussi, je dis vive le ménage ça fait du bien au méninge !!! Toute la vie on apprend sur nous et sur les autres... normal de faire des erreurs comme tu dis c'est comme ça qu'on en ressort grandit, plus intelligent et plus fort même si sur le moment on se sent faible. #onsecomprend ;) gros bisous.

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  3. hello je ne suis pas d'accord avec toi sur tout. Sur insta tu peux avoir de gentils commentaires, mais certaines ne les pensent pas et elles veulent juste attirer la sympathie pour recolter des likes. En revanche, j'ai de très bonnes amies qui sont sur insta et qui ne me lachent aucun commentaire adorable ou culcul la praline tout simplement parce que ca les gonfle. voilou annelisenyc

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    1. hello anelisenyc !

      Effectivement tu as bien raison concernant les "collectionneuses de likes IG", je le vois tous les jours sur mon compte. Mais moi perso je ne like que des photos que j'aime vraiment donc avec moi elles n'ont aucune chance ^^ . Pour les gentils commentaires, c'est pareil évidemment mais je ne sais pas il y en a que je sens sincère et d'autres que je vois bien hypocrites à des km. Je ne pense pas avoir la science infuse sur les comportements sur les réseaux sociaux c'est clair, c'est une réflexion totalement inachevée et écrite sur le pouce que j'avais envie de partager pour justement la compléter avec vos avis. Merci pour ton commentaire très pertinent ! bises Julie.

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